Votre bébé va bientôt arriver, et vient l’étape fatidique du choix de son prénom. Il est important car il désignera son identité, voire même parfois sa religion ou son groupe ethnique. C’est le prénom par lequel ses amis, sa famille et même les inconnus l’appelleront, et ce, tout au long de sa vie. De plus, il aura un impact sur la façon dont les autres le ou la voient. Enfin, en tant que parents, c’est une responsabilité indéniable. On veut trouver un prénom qui nous plaît, qui plaît aux autres et surtout qui, espérons-le, plaira à notre enfant et qu’il sera fière de porter.
Mais une question se pose… Est-on libres en France de donner tous les noms que nous souhaitons à notre enfant, même si ceux-ci pourraient leur porter préjudice par la suite ? Nous nous sommes renseignés, et voici ce que l’on a trouvé.
1) Aucune loi en France n’interdit de donner le prénom que nous souhaitons à notre enfant
Depuis 1993, il n’existe plus aucune loi en France qui interdit de donner le prénom que nous souhaitons à notre enfant ou qui donnerait le droit à l’état civil de refuser un choix de prénom venant des parents. Il n’y a pas de liste établie de prénoms interdits. Nous pouvons alors, théoriquement, nommer notre enfant comme nous le souhaitons.
C’est à dire que si je veux un prénom un peu original pour ma fille, je peux le lui donner même si celui-ci n’existe pas encore. Il en est de même pour un petit garçon.
D’ailleurs, cela nous rappelle une histoire que nous avait raconté un professeur de sport au collège. Elle nous avait dit qu’elle connaissait un couple s’appelant Monsieur et Madame «Toulemonde » qui avaient eu des jumeaux, et qu’ils les avaient appelés respectivement « Comme » et « Pacomme ».
A l’époque, on s’était demandés si c’était vraiment vrai…On ne le saura certainement jamais. Mais il est vrai que le fait qu’il n’existe aucune loi en vigueur pour empêcher des parents ayant un humour un peu particulier de donner des prénoms compromettants voire handicapants à leurs enfants, peut entraîner des abus…
2) Mais un médiation est possible !
Heureusement, il existe encore aujourd’hui des officiers d‘Etat qui sont en capacité de refuser le prénom donné par les parent s’ils estiment qu’il peut nuire à l’enfant dans sa vie de tous les jours.
En effet, il serait irresponsable de donner des prénoms qui entraîneraient des moqueries très tôt dans la vie, et peut être des difficultés à s’insérer dans la vie active à l’âge adulte…
3) La possibilité de changer de prénom existe
Il faut aussi se rappeler que, si jamais l’État laissait passer un prénom trop compromettant par inadvertance, l’enfant aura toujours la possibilité de demander un changement de prénom à l’âge adulte. Les procédures peuvent être un peu sinueuses, mais parfois, cela vaut le coup !
Espérons, cependant que ce ne soit pas une chose qui arrive très souvent, d’autant qu’avant sa majorité, il devra subir le prénom que ses parents lui ont imposé…